

Les nombreuses sorties de produits des constructeurs en fin d'année vont accélérer le renouvellement des mobiles et tablettes. Mais que faire des anciens téléphones ou tablettes qui seront abandonnés dans nos tiroirs ?
Les prévisions de GFK laissent entendre que ce ne seront pas moins de 23 millions de mobiles qui seront achetés en France en 2015 dont 13 millions de smartphones, mais il est important de noter que plus de 120 millions de mobiles sont entreposés dans les tiroirs des concitoyens français soit un potentiel de 6,5 milliards d'euros qui stagnent dans les foyers français. Heureusement pour l'environnement et pour le portefeuille des consommateurs, la tendance est de plus en plus orientée vers le recyclage et le rachat des mobiles (fonctionnels et non fonctionnels) sur le web bien sur, mais aussi dans les enseignes de distribution et les opérateurs téléphoniques par des partenaires de rachat et de recyclage.
Tenant compte de l'importante disparité de prix sur un même produit repris, parfois de l'ordre de 100 euros, et afin de toujours proposer les meilleurs prix, certaines enseignes ont opté depuis pour une solution inédite : comparer les offres de reprises des recycleurs directement en magasin. L'avantage de cette solution est qu'elle permet de revendre son mobile (ou son ancienne tablette) au meilleur prix du marché, mais aussi de recevoir immédiatement le paiement au moment de l'échange, sous forme de bon d'achat valable dans l'enseigne, ce qui est pratique si l'on souhaite s'offrir un nouveau téléphone le même jour.
De son côté, CompaRecycle a décidé de mettre en place l'ère du comparateur intégré en magasin physique. Les points de vente ont connu ces dernières années, une chute de fréquentation au profit des sites e-commerce, c'est en comprenant cette tendance croissante que CompaRecycle a créé un " pont " entre le retail et le web, en important sa solution web directement en magasin en l'adaptant au retail et aux opérateurs.
CompaRecycle est un comparateur qui intègre les points de vente physiques, dans des enseignes centralisées comme Auchan, Lick , Welcom et opérateurs historiques comme SFR, Orange Belgique, Orange Luxembourg qui ont fait confiance à cette start-up dès son lancement en 2012.En effet, CompaRecycle propose d'intégrer plusieurs partenaires recycleurs dans les enseignes dans lesquelles il est présent via une interface dédiée aux vendeurs des magasins et développe par ce biais un système totalement vertueux.
La meilleure offre de reprise est proposée au consommateur sous forme de bons d'achat. De ce fait, plus le prix de reprise est élevé, plus le bon d'achat est élevé, plus le chiffre d'affaire du magasin est important, plus les recycleurs achètent de produits et plus les recycleurs revendent ces produits sur le marché du reconditionné ou de l'occasion remis à neuf : un cercle vertueux dans lequel les consommateurs, les enseignes, les recycleurs sont gagnants.
Que le produit soit comme neuf, fonctionnel, non fonctionnel ou même avec un écran cassé, le consommateur trouvera toujours à le vendre au meilleur prix dans les enseignes partenaires de CompaRecycle. Le consommateur n'a plus qu'à se laisser guider par le vendeur pour choisir la meilleure offre.
Aujourd'hui CompaRecycle est présent dans 6 500 points de vente, et réalise via son interface des scores de reprises conséquents. Elle ne compte pas s'arrêter là, puisque de nouveaux contrats sont en cours avec d'autres enseignes et que la structure va ouvrir 6 pays supplémentaires en plus en 2016 dont les USA.




"Le marché a démarré il y a quatre ans assez lentement, cela a mis du temps à entrer dans les moeurs", explique Elodie Eysseric, chef de projet chez le site comparateur d'offres CompaRecycle.
Selon une étude TNS Sofres pour Recommerce Solutions, 57% des Français sont intéressés par les solutions de revente de téléphonie mobile et 13% des personnes ayant renouvelé récemment leur mobile ont pratiqué la revente ou le recyclage de leur ancien appareil.
"Le marché a démarré il y a quatre ans assez lentement, cela a mis du temps à entrer dans les moeurs", explique Elodie Eysseric, chef de projet chez le site comparateur d'offres CompaRecycle.
Parmi les marques, Apple écrase le marché loin devant Samsung, les autres fabricants de smartphones comme LG, HTC et Huawei étant très peu représentés. "Le produit qui représente plus de 80% du marché du reconditionné c'est l'iPhone, sa part a même augmenté en un an", confirme Christian Laferrère, directeur général de Love2recycle, qui dispose de plusieurs centres de reconditionnement en France dont un à Brive-la-Gaillarde.
Un prix d'achat neuf plus élevé
"Chez Apple, le produit de l'année ne tue pas celui de l'année précédente, il le dégrade certes mais celui-ci continue à vivre", souligne-t-il. Les produits de la firme à la pomme ont le prix d'achat neuf le plus élevé, l'iPhone 6 Plus 128 Go dépassant 1.000 euros sans forfait, et si leur propriétaire s'en sépare au bout d'un an, voire deux, ils conservent donc une valeur résiduelle élevée qui motive l'acte de revente.
Apple a d'ailleurs lancé en mars dans l'Hexagone son propre programme de recyclage d'iPhone, qui permet aux utilisateurs de ramener en magasin leur ancien modèle afin d'obtenir un crédit d'achat pour un nouveau téléphone.
Un appareil est en moyenne racheté à son propriétaire 200 euros et sera revendu 350 euros sous garantie


«La répartition de nos reprises c'est pour 85% du fonctionnel (appareils pouvant encore fonctionner, ndlr) et pour 15% du non-fonctionnel», détaille Elodie Eysseric de chez CompaRecycle.
CompaRecycle a fait de même avec l'enseigne L.I.C.K., qui a racheté une partie des anciennes boutiques du réseau Phone House.
Selon une étude TNS Sofres pour Recommerce Solutions, 57% des Français sont intéressés par les solutions de revente de téléphonie mobile et 13% des personnes ayant renouvelé récemment leur mobile ont pratiqué la revente ou le recyclage de leur ancien appareil.
«Le marché a démarré il y a quatre ans assez lentement, cela a mis du temps à entrer dans les moeurs», explique Elodie Eysseric, chef de projet chez le site comparateur d'offres CompaRecycle.
Le recyclage de téléphones intelligents est en effet apparu quasiment du jour au lendemain en 2010 avec l'arrivée de Free sur le marché mobile dont les offres sans engagement ont conduit nombre de clients à bouder les mobiles subventionnés, et donc à devoir dépenser plus pour se munir d'un smartphone.
«Recycler son mobile ça ne parlait pas à grand monde au départ mais cette année les volumes devraient quasiment quadrupler par rapport à ce qu'ils étaient en 2012», indique Reynald Simmonet, directeur commercial du site MagicRecycle.
Parmi les marques, Apple écrase le marché loin devant Samsung, les autres fabricants de smartphones comme LG, HTC et Huawei étant très peu représentés.
«Le produit qui représente plus de 80% du marché du reconditionné c'est l'iPhone, sa part a même augmenté en un an», confirme Christian Laferrère, directeur général de Love2recycle, qui dispose de plusieurs centres de reconditionnement en France dont un à Brive-la-Gaillarde.
«Chez Apple, le produit de l'année ne tue pas celui de l'année précédente, il le dégrade certes mais celui-ci continue à vivre», souligne-t-il.
Les produits de la firme à la pomme ont le prix d'achat neuf le plus élevé, l'iPhone 6 Plus 128 Go dépassant 1.000 euros sans forfait, et si leur propriétaire s'en sépare au bout d'un an, voire deux, ils conservent donc une valeur résiduelle élevée qui motive l'acte de revente.
Apple a d'ailleurs lancé en mars dans l'Hexagone son propre programme de recyclage d'iPhone, qui permet aux utilisateurs de ramener en magasin leur ancien modèle afin d'obtenir un crédit d'achat pour un nouveau téléphone.
Un appareil est en moyenne racheté à son propriétaire 200 euros et sera revendu 350 euros sous garantie.


Pour agir concrètement, le plus simple est d’utiliser le plus longtemps possible ses équipements fonctionnels « sans céder à la mode » et de « rapporter vos anciens appareils dans un point de collecte qui favorise le réemploi », conseille le prévenant Greenit.fr.
D’autres pistes s’ouvrent au propriétaire d’un ordinateur hors service. A supposer que je dispose d’un Dell Latitude D620, Comparecycle.com !
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« Mon ordi est mort, pas moyen de l’allumer, il a rendu sa cyberâme », confie, dans un forum Yahoo !, un certain Hideyatsu. « Dans sa mémoire, j’ai des photos de mes enfants que j’aime trop », s’inquiète-t-il. Il trouvera le réconfort attendu de comparses agoraphiles et leurs précieux conseils, tels que brancher l’ordinateur défaillant « sur un autre ordinateur comme un esclave », ou encore, « sortir le disque dur et le brancher sur un PC qui marche ».
Une fois son bien précieux extrait des entrailles de son vieux compagnon, qu’adviendra-t-il de cette coquille loin d’être vide ? « Dans le domaine des TIC [technologies de l’information et de la communication], divers acteurs estiment que chaque Français produit environ 14 kg de déchets [d’équipements] électriques et électroniques (DEEE) par an à titre individuel et 10 kg à titre professionnel », avance Greenit.fr, regrettant qu’à peine 30 % de ces déchets aient été collectés : « Sept ordinateurs, téléphones, écrans, télévisions sur dix finissent on ne sait où… sans être dépollués. » Près de 50 millions de tonnes de DEEE ont été émis dans le monde en 2012, soit près de 7 kg par habitant pour atteindre, d’ici à 2017, 65,4 millions. Et combien d’ordinateurs viendront enfler ces rangs ?
Pour agir concrètement, le plus simple est d’utiliser le plus longtemps possible ses équipements fonctionnels « sans céder à la mode » et de « rapporter vos anciens appareils dans un point de collecte qui favorise le réemploi », conseille le prévenant Greenit.fr.
CASSE-NOIX
D’autres pistes s’ouvrent au propriétaire d’un ordinateur hors service. A supposer que je dispose d’un Dell Latitude D620, Comparecycle.com m’en offre 19 euros ou 7 euros, « prix non fonctionnel ».
« Votre ordinateur portable est décédé dans un affreux couinement et vous n’avez rien pu faire pour le sauver ? Ne le jetez pas tout de suite », intime Korben.info, qui relaie un tutoriel vidéo dans lequel il s’agit d’« interfacer une dalle LCD d’un ordinateur portable de récup pour en faire un véritable écran à brancher sur votre ordinateur fixe ». Le site Ultrapop.fr suggère, lui, douze idées plus ou moins loufoques pour donner une seconde vie à son ordinateur. Il peut se muer en poêle à frire, casse-noix, siège, raquette de ping-pong, piège à souris ou encore tapette à mouches.
Et le rouler dans la farine aussi ? Paix à sa cyberâme ! Recyclons-le dignement.


Chaque année, les Français achètent 23 millions de téléphones neufs », explique Gaël Brouard, fondateur du site CompaRecycle, qui regroupe des offres de vente ou de reprise d’appareils d’occasion.
Or acheter un mobile de seconde main permet d’économiser, en moyenne, 30 % par rapport à un modèle neuf.
« Un appareil reconditionné passe de nombreux tests techniques : l'écran, la coque ou la batterie sont changés si nécessaire, et toutes les données enregistrées sont supprimées », rappelle Gaël Brouard.
Les économies réalisées sont substantielles : à titre d'exemple, un iPhone 5 de 32 Go reconditionné est vendu 499 euros, contre 679 euros neuf sans abonnement (180 euros d'économie).
2 . Vérifiez l’état du mobile et sa garantie
« Il faut toujours contrôler l'état du téléphone et ne pas hésiter à signaler au vendeur un éventuel problème », précise le fondateur de CompaRecycle.
En outre, il faut vérifier que le téléphone n'est pas « bloqué » par un opérateur.
Dernière précaution : l'achat d'un mobile d'occasion est normalement accompagné d'une garantie de trois à six mois couvrant les réparations ou l'échange en cas de défaut de l'appareil.
3 . Revendez votre ancien téléphone
Pour économiser directement sur le prix d'un nouveau smartphone, on peut revendre son ancien mobile, qu'il soit neuf, en état, ou même cassé.
Par exemple, un iPhone 4S de 32 Go qui fonctionne est repris 192 euros par les opérateurs.
« Le recyclage entre peu à peu dans les mœurs. Comme pour les voitures, certains utilisateurs de téléphone raisonnent désormais dans une logique de prix de revente », estime Gaël Brouard.
La revente peut s'effectuer en magasin lors de l'achat d'un nouveau mobile – dont le prix se trouve alors réduit –, ou sur Internet – il faut alors compter une dizaine de jours pour recevoir un chèque.