







En 2011, alors qu’il travaille chez Nokia, Gaël Brouard constate l’émergence du marché du rachat aux Etats-Unis notamment, et décide de lancer la même année, CompaRecycle, comparateur de rachat de mobiles d’occasion et autres produits high-tech, qui permet au consommateur de revendre ses produits au meilleur prix et d’échanger son mobile contre des bons d’achats.
Présent en France, en Belgique, au Luxembourg et aux États-Unis depuis 6 mois, CompaRecycle s’appuie sur un réseau physique de plus de 10 000 points de vente et une application qui permet grâce à la géolocalisation de trouver la meilleure offre près de soi. Leur ambition pour ces deux prochaines années est d’être présents dans toute l’Europe d’abord à l’ouest puis à l’Est et de se développer au Canada sous 18 mois..
CompaRecycle revendique 4 millions de reprises en 6 ans et 400 millions d’euros redistribués à l’ensemble des consommateurs. Un chiffre estimé faible par Gaël Brouard, au vu du potentiel du marché.
En effet, à raison de 4 ou 5 mobiles par foyers qui ne sont plus utilisés, ce sont 120 millions de mobiles qui dorment dans nos tiroirs et qui pourraient être recyclés, soit 6,5 milliards d’euros potentiels qui pourraient être réinjectés dans l’économie.
La pénurie de ressources naturelles telles que le cobalt ou le mercure, est totale et affecte l’accès aux pièces nécessaires à la fabrication de smartphones. La réutilisation des pièces d’anciens produits high-tech permettrait le renouvellement total du parc de smartphones grâce au recyclage.
L’économie circulaire, est au coeur de leurs activités, de leurs activités, les mobiles récupérés sont testés, remis à neuf, et réintroduits sur le marché comme produits reconditionnés grâce à un réseau d’une trentaine de partenaires sur le recyclage.
Sans en faire un geste militant, CompaRecycle souhaite inciter les particuliers et entreprises à renouveler leurs smartphones et flottes sans surcoût. En passant par ce système les enseignes doublent les volumes et triple la valeur de reprise, ce qui permet donc aux deux parties d’être gagnantes.


La Fnac, en partenariat avec CompaRecycle, propose par exemple un service de reprise d’anciens mobiles en état d’usage correct, sans casse ni dégradation. Ceux-ci sont alors recyclés. Un simulateur en ligne nous permet d’avoir une idée de leur valeur en bons d’achat.Le gouvernement envisage d’étudier d’ici 2019 "le déploiement d’un dispositif financier favorisant la reprise des anciens téléphones portables afin qu’ils soient recyclés ou réemployés". En attendant, que faire des anciens téléphones qui dorment dans nos tiroirs ?
La volonté du gouvernement de favoriser la reprise des anciens téléphones fait partie des 50 mesures de la feuille de route sur l’économie circulaire présentée le 23 avril par le Premier ministre Edouard Philippe à l’occasion d’une visite à l’usine SEB à Mayenne. Au total, 30 millions de téléphones inutilisés dormiraient dans nos tiroirs en France. Et pour cause, d’après l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, 88 % des Français changent leur téléphone portable alors qu’il fonctionne encore.
Triste constat : seulement 15 % des téléphones mis au rebut sont recyclés, indique pour sa part le Ministère de la Transition écologique et solidaire, qui s’engage à "encourager le retour des anciens téléphones portables chez les distributeurs pour qu’ils soient recyclés" et à "utiliser des téléphones issus du réemploi dans les services de l’Etat après étude de faisabilité".
Mais comment donner une seconde vie dès à présent à son ancien mobile ?
Nos anciens téléphones peuvent faire des heureux : on pense à les donner à des associations en passant par exemple par Eco-systèmes, partenaire d’Emmaüs France et du réseau Envie. Au total, 193 points de collecte sont répartis en France, à retrouver à cette adresse. Nos téléphones doivent être encore en état de marche pour pouvoir être remis en état. Les appareils sont revendus à prix solidaires au sein des associations ou donnés à des familles en difficulté. On peut également passer par la plateforme MonExTel, qui recycle les téléphones pour soutenir l’association de son choix.
Avez-vous également pensé à la revente ? Il existe plusieurs sites spécialisés en la matière : largusdumobile.com, Love2Recycle, Recyclez-moi ou encore recycler.fr. Cela concerne généralement les téléphones vieux de moins de trois ans et ne présentant pas de défaut majeur. Avant toute chose, on pense évidemment à vider son téléphone de ses informations personnelles telles que les photos, les contacts, les codes bancaires…
Pourquoi ne pas échanger son téléphone inutilisé contre un CD ou un livre, voire plusieurs ? La Fnac, en partenariat avec CompaRecycle, propose par exemple un service de reprise d’anciens mobiles en état d’usage correct, sans casse ni dégradation. Ceux-ci sont alors recyclés. Un simulateur en ligne nous permet d’avoir une idée de leur valeur en bons d’achat, à dépenser dans les magasins Fnac. Mais l’estimation précise aura lieu en boutique.
Les opérateurs de téléphonie mobile doivent reprendre nos vieux téléphones, pourquoi alors ne pas les leur ramener ? Selon l’état de son vieux mobile et selon l’opérateur, on pourra même bénéficier d’une ristourne sur l’achat de son nouveau téléphone équivalent à la valeur résiduelle du téléphone donné. A vérifier chez son distributeur.
Un ancien téléphone toujours en état de marche peut toujours nous servir, et pas seulement en tant que mobile de secours. Pourquoi ne pas le transformer en GPS à installer dans sa voiture ? Plusieurs applications de navigation GPS ne nécessitent pas de connexion internet

